Interview : 5 questions à …
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Arnaud Bidel, j’ai 41 ans. Je suis originaire de la Manche, j’ai fait l’UFR STAPS de Caen. J’ai eu mon concours d’enseignant en EPS et j’ai enseigné pendant 9 ans en région parisienne. Je suis revenu dans la région en 2010 comme directeur départemental de l’UNSS du Calvados, je suis passé directeur régional quelques années plus tard.
En ce qui concerne le côté associatif, j’ai été athlète au BA Coutances, en revenant de la région parisienne, j’ai fait des activités de pleine nature avec une association basée sur la course d’orientation, le raid.
Pourquoi s'être investi dans le sport scolaire ?
Ça a d’abord été une opportunité, pour moi, de rentrer dans ma région d’origine. Et surtout d’allier à la fois l’aspect sportif qui est ma passion et l’aspect éducatif qui est mon métier. Ça me permet d’avoir un pied dans l’éducation et un autre dans le sport.
La pandémie de la Covid-19 a aussi des conséquences sur le sport scolaire. Quel constat faites-vous ?
Le constat le plus frappant est la baisse de licenciés. Il y a une réelle baisse de licence parce que l’incertitude des familles et des élèves fait qu’ils sont méfiants. C’est la première chose et la seconde, c’est que l’on ne peut pas organiser les rencontres. Depuis la rentrée de septembre, on a pu faire deux mercredis de rencontres en présentiel (les deux mercredis d’octobre). Depuis le retour des vacances de la Toussaint, avec le nouveau confinement, on a plus de rencontres en présentiel.
Nous avons lancé des challenges et des défis parce que les associations sportives (AS) des établissements scolaires peuvent continuer à fonctionner. Cela est dû au fait que nous sommes une activité périscolaire et non extrascolaire donc nous pouvons continuer avec un protocole renforcé encore plus strict qu’avant la Toussaint. Ceux sont 14 challenges à faire dans leur AS pour pouvoir se mesurer à distance à d’autres élèves et d’autres AS.
Les challenges ont été coconstruits avec les professeurs d’EPS et les ligues sportives grâce aux CMR (commissions mixtes régionales) regroupant des enseignants d’EPS spécialistes des activités et des cadres techniques des ligues. Nous espérons que les AS et les élèves prennent part à ces challenges.
Quels sont vos projets pour l'UNSS normand ?
A court terme, c’est pouvoir proposer des choses aux élèves pour qu’ils puissent pratiquer malgré les restrictions. Après les vacances de Noël, nous aurons un double calendrier avec un calendrier de compétition en présentiel pour les AS qui ont le droit de sortir et un calendrier à distance pour les AS qui ne peuvent pas sortir ou si jamais nous sommes encore en situation de confinement. Nous allons mener ce double calendrier pour toucher un maximum d’élèves parce que l’enjeu est la lutte contre la sédentarité et la santé. Plusieurs articles sont sortis ces derniers temps sur la baisse des capacités physiques des enfants et des adolescents donc nous avons vraiment un rôle éducatif et de santé publique majeur à porter.
A long terme, ça va être d’essayer de repartir sur des bases saines dans les mois qui viennent pour relancer la machine, retrouver des élèves, retrouver le plaisir de se rencontrer… ce qui fait l’essence des rencontres UNSS, c’est vraiment le plaisir, le partage, la rencontre.
On part, comme toutes les ligues et structures sportives, sur un nouveau plan de développement 2020-2024. Nous faisons le bilan du plan précédent et nous travaillons sur le nouveau, ça va nous occuper une partie de cette année.
Les Gymnasiades 2022 auront lieu en Normandie. Pouvez-vous nous présenter le projet et nous dire qu'attendez-vous de cet évènement international pour notre territoire ?
La Normandie a gagné l’organisation de cette compétition l’année dernière mais le contexte sanitaire et économique fait que pour le moment c’est en pointillé. On espère pouvoir concrétiser mais nous n’avons pas encore toutes les cartes en main et toutes les validations officielles.
Les Gymnasiades School Summer Games, c’est la compétition phare de la Fédération Internationale du Sport Scolaire, nous sommes sur une quinzaine d’activités, 3 000 athlètes et accompagnateurs, une soixantaine de pays représentés. C’est un évènement à la fois sportif et à la fois éducatif. Comme son nom l’indique, on est à la fois sur du sport et à la fois sur le scolaire donc en plus de l’évènement sportif, il y aura tout un aspect éducatif avec la mobilisation des élèves sur les différents rôles, être traducteur, être jeune reporter, sur la culture aussi… On mettra en place, avec différents partenaires dont le CROS, des évènements et des conférences sur la place de la femme dans le sport, le sport santé… C’est un évènement global qui, j’espère, fera rayonner la Normandie. On a un projet vraiment normand, c’est-à-dire qu’il y aura des épreuves dans les 5 départements, on souhaite vraiment que cette compétition rayonne sur l’ensemble des départements et l’ensemble du monde sportif et du monde scolaire de la Région.
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