Je suis issu d’une famille de volleyeurs et dans mon village tout le monde jouait au volley. Au début, je n’avais pas trop le choix, c’était le seul sport à pratiquer mais ça m’a très vite plu. Ma carrière sportive se résume à 1 an de football et, depuis mes 7 ans, essentiellement du volley-ball.

Après mon baccalauréat, j’ai intégré la filière STAPS. J’y ai découvert différentes facettes du sport, le module entrainement m’a tout de suite convaincu. Puis, le club dans lequel je jouais m’a proposé d’entrainer, j’ai donc fait mes débuts dans le but d’aider mon club. J’ai obtenu de bons résultats avec mes équipes, notamment un titre de Vice-champion de France, et le club m’a alors proposé un poste de salarié. J’exerce donc ce métier d’entraineur depuis mes 18 ans.
Concernant mon arrivée à Evreux, je cherchais un nouveau projet et l’entraineur, que je connaissais par ailleurs, m’a proposé de postuler pour intégrer le staff du centre de formation du club. Le poste m’intéressait et me voilà donc à Evreux depuis 6 ans.

Nous venons de terminer un cycle de 3 ans qui avait comme objectif la montée en Ligue A. Aujourd’hui, nous en débutons un nouveau qui doit nous amener à jouer les play-offs d’ici 3 ans. La saison prochaine, nous viserons le maintien car il y un gros palier entre la deuxième et la première division. Nous souhaitons structurer le club et prendre de l’expérience. Nous pouvons rivaliser sportivement mais nous sommes conscients également que les moyens financiers feront la différence.

Notre championnat Elite est un très bon championnat, les clubs ont une grande liberté. Un effort important de communication est réalisé depuis quelques années et notamment depuis la crise sanitaire, les réseaux sociaux sont aussi de plus en plus utilisés pour accroître notre visibilité. Aujourd’hui, tous les matches bénéficient d’une retransmission de qualité notamment grâce aux nouvelles technologies. Cela permet d’attirer de nouvelles personnes vers nos clubs. La deuxième division compte de plus en plus de salariés. La Ligue A (première division) a une évolution différente, elle est moins rapide. Globalement, nous retrouvons du beau volley, des clubs bien structurés partout en France.
Pour l’équipe de France, un nouveau cycle a débuté il y a 2 ou 3 ans avec un nouveau sélectionneur. Il y a un bon projet, il a été débuté tôt, ce qui laisse du temps pour que l’équipe se développe. Nous avons aujourd’hui des joueuses françaises qui jouent à l’étranger. Les Jeux à domicile pourront amener l’équipe à faire de belles performances grâce à l’euphorie et le soutien du public.